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Collection Compétences interculturelles

LA VILLE, LA NATION ET L’IMMIGRÉ

Rapports entre grecs et Turcs à Bruxelles

Ce livre a reçu en avril 2015 le prix Adelson Castiau de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique.

Katerina Seraïdari

L’Harmattan, Paris, novembre 2012, 218 p.

L’ouvrage présente les résultats d’une étude sur les relations entre les communautés grecque et turque de Bruxelles. L’objectif est de mieux comprendre cette dialectique qui semble traverser la ville. Le choix de Bruxelles comme terrain n’est pas anodin : ce haut lieu du rassemblement européen est aussi un espace disputé entre Belges de traditions linguistiques et culturelles différentes. La capitale est aussi habitée par des groupes issus de l’immigration qui neutralisent ou réactivent des conflits géopolitiques autres, comme les différends gréco-turcs. En tant qu’acteurs sociaux définis par un rapport particulier au territoire, les immigrés grecs et turcs exercent leurs influences dans des zones à géométrie variable : le quartier, la ville, mais aussi l’Etat-nation, voire l’Union Européenne, dans son ensemble. Pris dans le mouvement, mais aussi initiateurs de processus d’enracinement, les immigrés permettent d’interroger les logiques de l’immobilité qui assignent à ces « régions morales » une hypothétique homogénéité et continuité.


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